La chaleur écrasante de cette première journée printanière annonce inévitablement un réchauffement climatique irréversible. J’ouvre la fenêtre de mon appartement vétuste du quartier gothique de Barcelone dans le but d’aérer cet endroit renfermé où je passe la majorité de mon temps trop rarement libre. Je respire profondément l’air vicié de ce centre-ville exigu, essayant de remettre un peu d’ordre dans mon esprit dérangé.

Je ne porte qu’une camisole rouge à bretelles spaghetti. Les derniers jours, voire mois, se sont succédé à un rythme effréné sans que je remarque la disparition de l’hiver frisquet qui a laissé place à une humidité insoutenable. J’essaie de me souvenir comment et, surtout, quand ces mésaventures ont débuté lorsque le bruit assourdissant des robots constructeurs volants mène mon regard dans le monde courant.